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PAR ORDRE ALPHABETIQUE :
Accord Adagio Ame Anglais Architecture Art Artiste Art total Baguette Beatles Bruit Chanson Chant Chanter Cohérence Composer Couac Couleur Ecole Forme Fugue Geste Harmonie Instrument Interprétation Liberté Livret Manuscrit Mélodie Mouvement Musicien Musique Musique de l'avenir Musique descriptive Notation uvre d'art Opéra Orgue Paroles et musique Perfection Piano Plaisir Prosodie Public Radio Rubato Sens Son Style Symphonie Temps Théâtre lyrique Thème Tonalité
ALAIN, BARRAUD, BEAUDELAIRE, BONNET, CONFUCIUS, DELACROIX, FERRÉ, GOETHE, HUGO, LEIBNIZ, LONGFELLOW, NIETZSCHE, PERETZ, PLATON, PROUST, RIOUX, SAINT-AUGUSTIN, SOCRATE, TOLSTOÏ, VIAN.
-->Un grand merci à Jacinthe Bergeron pour la compilation des citations parues sur Edumusic.
Beethoven L. van : "Les effets les plus étonnants que l'on attribue au seul génie du compositeur, ne sont souvent obtenus que grâce à la mise en uvre judicieuse de l'accord de septième diminuée".
Mahler G. : "Quand un adagio ne semble avoir eu aucun effet sur le public, je le reprends la fois suivante non pas plus vite, mais plus lentement !".
Fantin-Latour H. "L'âme est une musique qui se joue derrière le rideau de chair, on ne peut pas la peindre mais on peut la faire entendre... du moins essayer, montrer qu'on y a pensé".
Beecham Th. : "Les Anglais n'aiment peut-être pas la musique mais ils aiment le bruit qu'elle fait".
Goethe J. W. von : "L'architecture est une musique figée".
Adorno T. W. : "L'art ne doit pas garantir ou refléter la paix et l'ordre, mais forcer à apparaître ce qui se cache sous la surface et résister donc à l'oppression du superficiel, de la façade".
Aristote : "L'art imite la nature".
Nietzsche Fr. : "L'art est un complément et un accomplissement de l'existence destiné à nous persuader de continuer à vivre".
Debussy Cl. : "Un artiste est par définition un homme habitué au rêve et qui vit parmi des fantômes".
Hoffmann E. T. A. : "Ce n'est point par une image vide, ou une allégorie, que le musicien dit que, pour lui, couleurs, lumières et parfums sont des sons et qu'en leur combinaison il perçoit un merveilleux concert".
Boulez P. : "Si je dirige sans baguette, c'est que je n'en ai jamais éprouvé le besoin. Ce qui compte c'est la directivité du geste et son exactitude. Quand le geste est tout à fait précis, il n'y a pas besoin de prolongement optique".
Brel J. : "Les Beatles n'ont fait qu'ajouter une pédale Charleston aux harmonies de Fauré.
Pratella F. B. : "Les moteurs de nos villes industrielles pourront dans quelques années être savamment entonnés de manière à former de chaque usine un enivrant orchestre de bruits".
Péguy Ch. : "Rien n'est aussi profond que la chanson populaire".
Ventadour B. de : "Chanter ne peut guère valoir si au dedans du cur ne se lève le chant ; ni le chant ne peut du cur s'élever si n'y réside l'amour pur".
Wagner R. : "Ce qui n'est pas digne d'être chanté, n'est pas digne de la poésie".
Sarraute N. : "On a dit que ce que les gens supporte,t moins bien, c'est d'être accusés de chanter faux. Je crois que d'être soupçonné de manquer de goût est plus pénible".
Webern A. : "On ne peut imaginer plus grande cohérence que celle que l'on obtient lorsque, d'un bout à l'autre de l'uvre, toutes les parties énoncent la même Idée".
Bosseur J;-Y. : "Composer, pour moi, ne consiste pas seulement à écrire des uvres de concert destinées à être réalisées par une catégorie limitée de musiciens professionnels. Par une série d'ateliers, je souhaiterais faire entrer dans le vif de certains axes de réflexions, de pratique des nouvelles musiques ; et une telle activité me semble précisément complémentaire de la démarche du concert, en ce quelle permet une plus grande intimité avec le "faire" musical, qu'elle remet un moment en question les coupures entre le compositeur, l'interprète, le public".
Boigne Ch. de : "Habeneck avait la mauvaise habitude de mettre toujours la salle dans la confidence des couacs qui se perpétraient dans son orchestre. A chaque fausse note, il se retournait et désignait de son archet le coupable à la vindicte publique".
Baudelaire Ch. : "Il serait vraiment surprenant que le son ne pût pas suggérer la couleur, que les couleurs ne pussent pas donner l'idée d'une mélodie, que les sons et les couleurs fussent impropres à donner des idées".
Messiaen O. : "Une musique en vitrail, un tournoiement de couleurs complémentaires, un arc-en-ciel théologique".
Satie E. : "Il n'y a pas d'école Satie. Le Satisme ne saurait exister. On m'y trouverait hostile. En art, il ne faut pas d'esclavage".
Schönberg A. : "La forme dans les arts, et particulièrement en musique a pour objet essentiel l'intelligibilité".
Beethoven L. van : "Écrire une fugue n'est pas difficile, j'en avais fait par dizaines en mes années d'études. Mais l'imagination réclame aussi ses droits, et il faut faire entrer, aujourd'hui, dans cette forme ancienne, un véritable élément poétique".
Ansermet E. : "Le geste du chef d'orchestre ne peut être appris, pas davantage qu'un geste de colère ou d'amour. Il ne sera efficace que s'il est organique, c'est à dire personnel. C'est pourquoi il est si divers, et si difficile -pour ne pas dire impossible- à juger du dehors".
Platon : "La vie entière de l'homme est dominée par l'harmonie et le rythme qui font naître en lui la puissance et la sagesse".
Schönberg A. : "La différence essentielle entre l'harmonie et la mélodie est que l'harmonie exige de l'auditeur une analyse plus prompte parce que les sons sont émis simultanément. Dans la mélodie l'auditeur dispose de plus de temps pour établir la synthèse".
Varèse E. : "Il faut que notre alphabet musical s'enrichisse. Nous avons aussi terriblement besoin de nouveaux instruments. Les futuristes (Marinetti et ses bruitistes) ont commis à cet égard une grosse erreur. Les nouveaux instruments ne doivent être, après tout, que des moyens temporaires d'expression. Les musiciens doivent aborder cette question avec le plus grand sérieux, aidés par des ingénieurs spécialisés. J'ai toujours senti dans mon uvre personnelle le besoin de nouveaux moyens d'expression. Je refuse de ne me soumettre qu'à des sons déjà entendus. Ce que je recherche, ce sont de nouveaux moyens techniques qui puissent se prêter à n'importe quelle expression de la pensée et la soutenir".
Brelet G. : "Toute interprétation est la limitation d'une perspective qui pourtant embrasse l'uvre totale : l'originalité de l'exécution, c'est précisément de retrouver à sa manière et selon sa perspective propre la totalité de l'uvre".
Debussy Cl. : "Je voulais à la musique une liberté qu'elle contient peut-être plus que n'importe quel art, n'étant pas bornée à une reproduction plus ou moins exacte de la nature, mais aux correspondances mystérieuses entre la nature et l'imagination".
Gluck C. W. : "Le livret doit offrir au musicien l'occasion d'exprimer les grandes passions et de créer une musique énergique et touchante".
Gluck C. W. : "Dans le livret, l'auteur doit substituer aux descriptions fleuries, aux comparaisons superflues et aux sentencieuses et froides moralités, le langage du cur".
Beethoven L. van : "Lorsque je revis mes premiers manuscrits, quelques années après les avoir écrits, je me demandai si je n'étais pas fou de mettre dans un seul morceau de quoi en composer vingt. J'ai brûlé ces manuscrits afin qu'on ne les voie jamais, et j'aurais commis bien des extravagances sous les conseils de papa Haydn et d'Albrechtsberger".
Messiaen O. : "Les mélodies que l'on entend sont douces, celles que l'on entend pas sont plus douces encore..".
Stravinsky I. : "La mélodie est le chant musical d'une phrase cadencée".
Langer S. : "Le mouvement physique des sons est, en bref, quelque chose de radicalement différent du mouvement, il n'en a que l'apparence et rien de plus".
Boèce : "Le musicien est celui qui a acquis la science du chant par la raison, sans subir l'esclavage de la pratique".
Baudelaire Ch. : "La musique creuse le ciel".
Hanslick E. : "La musique n'exprime rien en dehors d'elle même".
Hanslick E. : "Le contenu de la musique ce sont des formes en mouvement".
Leibniz G. W. : "La musique est une mathématique qui s'ignore".
Nietszche Fr. : "La musique n'est pas un art mais une catégorie de l'esprit humain".
Platon : "La musique comprend l'ensemble des arts auxquels président les Muses. Elle enferme donc tout ce qui est nécessaire à la première éducation de l'esprit. C'est par elle qu'on modèle pour la vie des âmes encore tendres : aussi importe-t-il qu'elle soit pure de tout élément douteux".
Proust M. : "La musique est peut-être l'unique exemple de ce qu'aurait pu être la communication des âmes".
Schopenhauer A. : "L'influence de la musique est plus puissante et plus pénétrante que celle des autres arts; ceux-ci n'expriment que l'ombre tandis qu'elle parle de l'être".
Socrate : "La musique est la plus haute philosophie, la philosophie est la plus haute des musiques".
Stravinsky I. : "La musique est un art du temps".
Stravinsky I. : "La musique naît d'une organisation du temps".
Stravinsky I. : "Les éléments sonores ne constituent la musique que par l'effet de leur organisation, organisation qui présuppose une action consciente de l'homme".
Tolstoï L. : "Sous l'influence de la musique, j'ai l'impression que je sens ce qu'en réalité je ne sens pas, que je comprends ce que je ne comprends pas, que je peux ce que je ne peux pas".
Vian B. : "La musique est un moyen de rendre le langage plus frappant".
Wagner R. : "La musique n'est qu'un moyen de réaliser le drame".
Landowski M. : "Les musique de l'avenir auront leurs racines dans l'univers sensible et la spiritualité ou ne seront pas".
Beethoven L. van : "Tout spectacle perd à vouloir être reproduit trop fidèlement dans une composition musicale. Les titres explicatifs sont superflus : même celui qui n'a qu'une vague idée de la campagne saisira aisément le dessein de l'auteur. La description est inutile ; s'attacher plutôt à l'expression du sentiment qu'à la peinture musicale".
Prodromides J. : "toute notation musicale n'est que transcription imparfaite de l'idée. Au moment où la plume s'en empare le rêve voit sont parcours originel réduit et limité".
Chion M. : "L'uvre est un objet où quelqu'un s'engage, et dont il essaie de faire quelque chose qui soit plus lui-même que lui. Ce n'est rien d'autre. Je ne présente que ça".
Schönberg : "Aucun artiste ne devrait s'abaisser à produire une uvre vulgaire pour faire de l'art pour tous. Si c'est de l'art ce n'est pas fait pour tous, si c'est fait pour tous ce n'est pas de l'art".
Picasso P. : "Je ne sais pas d'où cela vient, comment cela est fait mais je comprend ce que l'artiste a voulu dire".
Wagner R. : "L'erreur fondamentale de l'opéra traditionnel consiste en ceci : un moyen d'expression (la musique) a été pris pour une fin et le but d'expression (le drame) est devenu le moyen".
Franck C. : "Si vous saviez comme je l'aime mon orgue ! Il est si souple à mes doigts et si docile à mes pensées !".
Ferré L. : "Il y a des gens qui reçoivent d'abord la musique, d'autres les paroles. Les plus intelligents écoutent en priorité les paroles, les plus sensibles, la musique".
Toscanini A. : "Rien n'étant jamais parfait, rien n'est jamais vraiment bon".
Chopin F. : "Quand je suis mal disposé, je joue sur les pianos d'Erard et j'y trouve facilement un son tout fait. Mais quand je me sens en bonne disposition et assez fort pour trouver mes sonorités, je me sers des pianos Pleyel".
Leibniz G. W. : "Les plaisirs des sens se réduisent à des plaisirs intellectuels confusément connus".
Stricker R. : "Ravel s'est employé à calquer sa ligne mélodique sur celle de la phrase parlée, s'inspirant des faibles accentuations toniques de la langue française au point de subordonner l'ampleur de la ligne mélodique à cet impératif du texte. Là peut-être pourrait-on voir une limite trop définie au génie mélodique ravélien, car cette faiblesse de l'accent tonique qui caractérise la français bride toujours quelque peu une ligne vocale qui s'en inspirerait, en même temps qu'elle défie par là une véritable transposition musicale".
Wagner R. : "Le public de nos théâtres n'a nul besoin d'uvre d'art ; devant la scène, il ne veut que se distraire, et non se recueillir ; et l'homme qui recherche sa distraction n'a besoin que de détails artificiels, mais non d'unité artistique".
Stravinsky I.: "La radio diffuse à toute heure. Elle dispense l'auditeur de tout autre effort que celui de tourner un bouton. Or le sens musical ne peut se développer sans exercice. En diffusant toujours davantage on n'obtient souvent pour résultat que d'en faire perdre l'appétit à ceux-là mêmes dont elle voulait éveiller l'intérêt et développer le goût".
Liszt F. : "Supposez un arbre que le vent fait ployer. Entre ses feuilles passent les rayons du soleil et la lumière tremblotante qui en résulte, c'est le rubato".
Langer S. : "Si la musique a un sens, il doit être sémantique et non symptomatique, si elle a un contenu émotif ou sentimental, elle le possède dans le sens où le langage a un contenu conceptuel, c'est à dire symboliquement".
Cage J. : "Un son est un son ; pour s'en rendre compte, il faut mettre fin à l'étude de la musique".
Mahler G. : "Le terme symphonie signifie pour moi : avec tous les moyens techniques à ma disposition, bâtir un monde !".
Rosen Ch. : "Un style est moins un langage qu'une façon d'exploiter un langage".
Schönberg A. : "Le style est l'empreinte de l'homme".
Stravinsky I. : "Le style est la manière particulière dont un auteur ordonne ses concepts et parle la langue de son métier".
Brelet G. : "Art du temps, la musique ne trouve sa structure définitive que dans l'actualité du temps vécu".
Brelet G. : "Dans l'uvre musicale, le temps n'est réel que si lui répond dans le créateur une expérience temporelle, expérience où il prend conscience des lois qui expriment à la fois l'intelligibilité et la réalité de tout devenir vécu".
Langer S. : " La musique rend le temps audible et saisissable dans ses formes et sa continuité".
Diderot D. : "Je crains bien que ni les poètes, ni les musiciens, ni les décorateurs, ni les danseurs, n'aient pas encore une idée véritable de leur théâtre. Si le genre lyrique est mauvais, c'est le plus mauvais de tous les genres. S'il est bon c'est le meilleur. Mais peut-il être bon, si l'on ne s'y propose point l'imitation de la nature, et de la nature la plus forte".
Boulez P. : "Le thème ne semble pas exister en dehors de ses potentialités, de ses développements".
Brahms J. : "Un bon thème est un bon Dieu".
Ansermet E. : "La loi éthique de la conscience musicale est la loi tonale".
Un morceau de musique, ce n'est pas un bocal à cornichon dans lequel il
faut piquer le ou les thèmes. Le thème, c'est un personnage brillant au
milieu d'une assemblée d'autres personnes. Il n'y a pas de conférencier sans
auditoire.
Les oreilles musiciennes qui n'ont pas entendu un rire d'enfant n'ont
entendu sonner que des ferailles.
Il n'est pas de civilisation où le chant la danse les instruments de musique ne soient intimement liés à tous les actes de la vie sociale.
La musique creuse le ciel.
L'enseignement d'un art implique la pédagogie du bonheur
CONFUCIUS (551-479 avant J.- C) (p. 36).
La musique doit être considérée comme un des premiers éléments de l'éducation et sa perte ou sa corruption est la plus sûre marque de la décadence des empires.
Veut-on savoir si un royaume est bien gouverné, si les murs des habitants sont bonnes ou mauvaises? Qu'on examine la musique qui a cours.
A la perception utilitaire, l'art substitue la perception visionnaire de la vie des choses. Il réveille une puissance vitale que la vie matérielle avait éteinte.
Il y a des gens qui reçoivent d'abord la musique, d'autres les paroles. Les plus intelligents écoutent en priorité les paroles, les plus sensibles, la musique.
L'architecture est une musique figée.
La musique exprime ce qui ne peut être dit et sur quoi il est impossible de rester silencieux.
La musique est une mathématique qui s'ignore.
HENRY W. LONGFELLOW (1807-1882)
La musique est le langage universel de l'humanité.
La musique n'est pas un art mais une catégorie de l'esprit humain.
La vie sans musique n'est qu'une erreur, une besogne éreintante, un exil.
(Lettre à Peter Gast, le 15 janvier 1888)
ISABELLE PERETZ ( neuropsychologue à l'Université de Montréal)
La musique répond à un besoin biologique, physiologique
La musique est la partie maîtresse de l'éducation...parce que le rythme et l'harmonie sont particulièrement propres à pénétrer l'âme.
La vie entière de l'homme est dominée par l'harmonie et le rythme qui font naître en lui la puissance et la sagesse.
La musique comprend l'ensemble des arts auxquels président les Muses. Elle enferme donc tout ce qui est nécessaire à la première éducation de l'esprit. C'est par elle qu'on modèle pour la vie des âmes encore tendres : aussi importe-t-il qu'elle soit pure de tout élément douteux.
La musique est peut-être l'unique exemple de ce qu'aurait pu être la communication des âmes.
Pratiquer un art, vivre l'expérience artistique, c'est faire l'expérience la plus profonde dans la conscience et dans son être , du mouvement même de l'imaginaire ouvrant le monde.
Chanter est le propre de celui qui aime
La musique est la plus haute philosophie, la philosophie est la plus haute des musiques.
Sous l'influence de la musique, j'ai l'impression que je sens ce qu'en réalité je ne sens pas, que je comprends ce que je ne comprends pas, que je peux ce que je ne peux pas.
Là où on veut des esclaves, il faut le plus de musique possible.
La musique est un moyen de rendre le langage plus frappant.