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Les compositeurs s'affichent sur le web (G. Brayars, M.A.
Charpentier, T. Riley). D'excellents sites sont consultables.
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Janvier,
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Moteur de recherche en éducation musicale :
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RESSOURCES :
PROGRAMMES OFFICIELS
Des liens vers des centaines de partitions du domaine public
: du Moyen-âge au début du XXe siècle.
Nouveaux programmes d'éducation
musicale pour la classe de troisième
Les nouveaux
programmes d'éducation musicale pour la classe de
troisième sont parus dans le B.O. (hors-série),
n. 10 du 15 octobre 1998.
Peut-être trouverez-vous d'autres informations à
propos de ces programmes sur cette page du site de l'Education
nationale :
BO 1998 hors-série n. 10
Accompagnement des programmes
de 5e et 4e au Collège
Vous pouvez télécharger
le programme de 5e/4e (différent de l'accompagnement
présent ci-dessous) sur le site du Ministère
de l'Education nationale en vous rendant à l'adresse
suivante : Programme
5e/4e
Pour le cycle central l'accent est
mis sur deux activités : écoute et pratiques
instrumentales.
Un parcours d'écoute
:
L'écoute d'une oeuvre
musicale s'appuie sur des approches complémentaires
réparties sur plusieurs séances. Une première
écoute privilégiera la sensibilité et
l'imagination en s'attachant à la globalisation des
événements sonores. Les étapes suivantes
amèneront l'élève à découvrir
puis à s'approprier les éléments techniques
ou culturels.
Première
écoute :
La première écoute
suppose un état de disponibilité qui exclue
toute autre activité. Elle amène l'élève
à s'imprégner du climat de l' oeuvre sans soucis
prématuré d'analyse ou d'identification. A
l'issue de cette première écoute, les élèves
seront invités à s'exprimer de manière
sensible sur des modes variés (verbe, geste, mouvement,
image, dessin, graphisme, induits éventuellement
par une consigne initiale). La
conjonction de ces perceptions individuelles conduit à
une appréhension globale et collective, premier pas
dans la découverte du sens artistique de l'oeuvre.
A partir de ce dialogue, le professeur s'appuie sur sa parfaite
maîtrise de l'oeuvre écoutée pour mettre
en évidence, sans les isoler, les masses, plans,
lignes, couleurs, événements, fonctions, registres
et leurs rapports dynamiques - autant dire les aspects les
plus vivants du discours musical -, afin de préparer
les auditions suivantes.
Ecoutes suivantes
:
La
mise en relation avec la pratique réelle des élève
- vocale, instrumentale - étant l'une des conditions
de l'écoute active, les écoutes suivantes
permettront des s'approprier les éléments
musicaux et les principes de composition essentiels retenus
par le professeur. Les
élèves seront ainsi conduits collectivement
à mémoriser et reproduire des cellules, motifs,
phrases, thèmes, etc., à les redécouvrir
dans l'oeuvre travaillée, puis dans l'audition d'autres
extraits relevant d'esthétiques éventuellement
différentes. Pour
chaque oeuvre, la trace écrite figurant dans le cahier
de l'élève s'élabore progressivement
et collectivement. Elle peut
prendre plusieurs formes éventuellement combinées
: notes écrites, graphisme, fragment de partition,
etc. Faciles
à mettre en oeuvre sur le tableau de la classe des
représentations graphiques peuvent aider l'élève
dans son cheminement analytique sur la musique travaillée
: lignes, formes géométriques,
couleurs, ondulations,
granulations, trames, etc. Les supports
de travail sont multiples : tableau, document de travail
photocopié, téléviseur, ordinateur,
partition. A cette représentation synthétique
de la musique s'ajoutent des repères culturels pour
l'élève : titre de l'oeuvre, nom du compositeur,
contextes socio-historique, géographique et artistiques,
éléments de vocabulaire technique, etc.
Les
notions et les principes découverts
se prêtent volontiers à une expérience
musicale collective. Voici
quelques types d'oeuvres étudiées qui permettent
une transposition pédagogique vivante et inventive
utilisant la diversité des moyens vocaux et instrumentaux.
Dans tous les cas, l'ambition de ces travaux
restera modeste, adaptée au niveau
de la classe et toujours soucieuse de qualité musicale
:
- Une oeuvre d'écriture
horizontale peut donner lieu à un travail d'expérimentation
pour la découverte progressive de la complémentarité
des lignes et/ou rythmiques, ainsi que des divers procédés
d'imitation, canon, style fugué, etc.
- Une oeuvre pour orchestre
peut conduire les élèves à instrumenter
une courte polyphonie, à organiser la complémentarité
des registres instrumentaux, la dimension dynamique du
choix des timbres, à mettre en évidence
les différents plans sonores, ou bien encore à
répartir les différentes fonctions musicales.
- Une oeuvre concertante peut
être pratiquée selon le principe du concerto
grosso en confiant les parties de solistes à quelques
élèves (voix ou instruments) et le tutti
au reste de la classe.
- Une pièce pour petite
formation de jazz permet de vivre le rôle structurant
d'un thème mélodique en raison du lien étroit
qu'il entretient avec la grille harmonique et tout ce
qui a trait à l'architecture rythmiqe (division
ternaire ou binaire de la pulsation, carrure de la mesure,
du thème). Cette pratique peut déboucher
ensuite sur une initiation à l'improvisation.
- Une oeuvre contemporaine
faisant appel, par exemple à un dispositif de traitement
du son en temps réel, ouvre à la recherche
critique d'effets sonores originaux : flûte à
bec, percussions corporelles, piano, voix, synthétiseurs,
objets sonores divers peuvent être mis au service
de transpositions des phénomènes entendus,
ménageant aussi bien des contrastes surprenants
que des sonorités nouvelles issues de modes de
jeux ou d'expression originaux.
- Une mélodie ou un lied
peut amener l'élève à s'interroger
sur la relation de la musique au texte. Ainsi, après
l'étude d'un texte écrit et dans le cadre
de contraintes fixées par le professeur, la classe
élabore un accompagnement sonore (sons, bruits,
extraits d'oeuvres recherchées par les élèves
chez eux et au CDI, sons vocaux ou instrumentaux, etc.),
avant d'écouter la réalisation du compositeur.
Les pratiques
instrumentales :
Approches
vivantes du monde sonore, les pratiques instrumentales
sont motivantes et attrayantes pour l'élève.
Elles gagnent à associer plusieurs instruments
- voix, flûtes, percussions, technologies nouvelles,
instruments pratiqués par l'élève
hors du collège - en fonction des choix du professeur
et de l'équipement de la salle de musique. Leur
pratique est collective : il ne peut s'agir dans le
contexte horaire du cours hebdomadaire, de dispenser
un enseignement instrumental individualisé, mais
plutôt de favoriser des activités ludiques
utiles à l'appropriation du langage musical.
Elles trouvent leur prolongement dans l'ensemble instrumental
du collège et ouvrent éventuellement un
chemin vers l'école de musique, lieu de formation
spécialisée. Durant ces activités,
les élèves découvrent le plaisir
d'une pratique musicale plus immédiate et se
forment progressivement pour mieux jouer ensemble. Leur
disposition dans l'espace classe, adaptée aux
dispositifs sonores et à la pertinence des démarches
pédagogiques, assure la cohésion et la
cohérence nécessaires à la pleine
réussite de ces activités. Le professeur
s'attachera à développer des compétences
transversales et spécifiques.
Compétences
transversales :
- Confiance en soi
- Disponibilité
- Solidarité et responsabilité
au sein du groupe-
- Concentration
Compétences
spécifiques :
- Maîtrise du geste instrumental
et coordination sensori-motrice
- Développement de l'intelligence
musicale
- Développement de l'écoute
intérieure et de la mémoire
- Développement des capacités
d'expression et d'invention
En
valorisant
les aptitudes de chacun ainsi que son attirance pour
un timbre ou un mode de jeu de son choix, le jeu collectif
donne l'occasion à l'élève d'exprimer
sa singularité, au professeur de gérer
l'hétérogénéité, tout
en privilégiant, à partir du cycle central,
les pratiques polyphoniques et polyrythmiques. Dans
tous les cas, la qualité sonore des instruments
utilisés induira l'ambition des objectifs et
des résultats obtenus.
Les méthodes d'apprentissage
sont fondées sur la transmission orale et la
perception globale et immédiate du langage. Elles
favorisent la spontanéité et l'aisance
tout en constituant un moyen de parvenir à l'improvisation.
Ainsi, le geste instrumental réalise-t-il un
son intérieur dont l'existence est liée
au chant ou à une expression verbale (par exemple,
les onomatopées pour les apprentissages rythmiques)
qui le précède et oblige-t-il l'élève
à penser le son, les phrases, avant de les réaliser
à l'instrument. Cette première phase est
un continuel aller-retour entre perception et production
sonore : elle sollicite la mémoire auditive et
la mémoire motrice et peut induire une approche
de la partition, dans laquelle l'élève
repère les différents éléments
qui la constituent.
Dans une deuxième phase,
le jeu des diférentes formules, articulées
en phrases, mémorisées, écrites
puis lues, active la formation de l'oreille et les automatismes
de lecture : si importante que soit la maîtrise
des signes, cette capacité dépend aussi
du développement de l'audition et de la mémoire.
Par
exemple, recopier pour le cours suivant tout ou partie
de ce qui a été joué en classe
est un des moyens de s'approprier le texte musical et
d'en consolider l'audition. Cette démarche amène
l'élève, dans une phase ultime, à
reconstituer la partition sous la dictée du chant
intérieur. Une fois ces automatismes acquis,
l'accès à la partition par le déchiffrage
pourra être envisagé avec plus de facilité
Un lycée pour
le XXIe siècle : Les ateliers d'expression artistique
(texte publié en juillet 1999)
La création et la mise en uvre des ateliers
d'expression artistique correspond à une attente
forte des lycéens. A côté des enseignements
artistiques facultatifs qui sont maintenus, ils apportent
une formations correspondant à la volonté
de donner aux élèves, dans une exigence
de démocratisation, l'accès pour tous
aux arts et à la culture.
Chaque atelier regroupe les élèves volontaires,
tous niveaux confondus et sans distinction de série.
Prioritairement implantés dans les établissements
où il n'existe actuellement aucune offre de formation
artistique, ils seront progressivement généralisés
à tous les lycées.
Les ateliers d'expression artistiques sont animés
par des enseignants volontaires de toutes les disciplines,
et notamment par des spécialistes des différents
domaines artistiques qui font l'objet d'un enseignement
dans le secondaire. Chaque atelier est placé
sous la responsabilité d'un enseignant
coordonnateur.
Les ateliers d'expression artistique sont organisés
en partenariat avec des intervenants qualifiés
relevant du secteur culturel. Ils s'appuient sur les
ressources artistiques et culturelles de l'environnement
et favorisent l'accès à l'art vivant.
Les modalités de fonctionnement du partenariat
sont déterminées par l'équipe en
fonction du projet.
Elaborés en concertation entre enseignants,
partenaires et élèves, les ateliers d'expression
artistique s'organisent autour d'un projet pédagogique
spécifique qui accueille le projet personnel
de l'élève et s'inscrit dans le projet
d'établissement. Ils impliquent le conseil de
la vie lycéenne. Ils sont présentés
au conseil d'administration selon la procédure
classique du projet d'établissement.
Les ateliers d'expression artistique disposent d'un
volume horaire annuel de 72 heures. Afin de favoriser
une mise en uvre pédagogique particulière,
ces heures peuvent être modulées en fonction
du projet de chaque atelier, par exemple par regroupement
d'heures ou de journées banalisées.
Les aspects pédagogiques
Par les modalités de leur mise en uvre,
leurs contenus et leurs objectifs, les ateliers d'expression
artistique se différencient des ateliers de pratique
artistique en collège, des filières et
des options artistiques en lycée.
Contenus :
Les ateliers d'expression artistique puisent leur pratique
dans différents domaines artistiques : architecture,
arts appliqués, arts plastiques, cinéma
et audiovisuel, danse, écriture, musique, paysage,
théâtre, urbanisme.
S'ils peuvent, comme au collège, rester centrés
sur un domaine artistique unique, il est cependant souhaitable
qu'ils privilégient, chaque fois que cela est
possible, la rencontre entre plusieurs arts.
Ainsi, un atelier à dominante arts plastiques
pourrait s'ouvrir sur les arts appliqués et le
paysage, un atelier à dominante théâtre
sur le cirque et la danse, un atelier à dominante
cinéma sur la musique et la photographie, etc.
Dans le cas d'une thématique commune, la pratique
des élèves pourrait prendre appui, par
exemple :
- sur un thème comme "le corps et l'espace"
liant danse et arts plastiques, ou comme "l'image et
le son" croisant cinéma et musique ;
- sur un événement artistique local :
création d'un spectacle, exposition, festival,
accueil d'un artiste en résidence, permettant
d'associer théâtre, arts plastiques, musique,
cinéma et écriture ;
- sur un élément de patrimoine de proximité
(monument, site caractéristique, collection,
histoire locale, etc.) découvert au gré
d'une déambulation dans la ville et pouvant favoriser
la rencontre entre divers arts ;
- sur une spécifité de l'établissement
: ainsi, dans un lycée d'enseignement technologique
proposant la spécialité génie des
matériaux, on pourra, sur les questions touchant
la "plasticité", la "résistance", la "nature
de surface", etc. confronter et articuler les approches
des arts appliqués, des arts plastiques, de l'architecture.
Objectifs :
Les ateliers ont pour objectif de placer les élèves
en situation de recherche, de leur donner le goût
de l'investigation, de l'exploration, de la prise de
risque, du plaisir de faire et de s'exprimer, de les
initier à une démarche expérimentale
permettant une progression non linéaire accueillant
l'imprévu.
Par la pratique artistique et culturelle et par la
réflexion qui s'y rattache, les ateliers conduisent
les élèves à développer
leur imaginaire, à mettre en uvre leur
créativité et leur autonomie, à
s'investir corporellement.
Par ailleurs, l'exploration d'un champ élargi
de savoirs et de savoir-faire, intégrant les
nouvelles technologies de création, permet aux
élèves de percevoir les relations entre
les disciplines, de découvrir les liens qui unissent
les différents arts et d'affiner une approche
sensible et sociale du monde. La maturité ainsi
acquise contribue à les préparer à
une poursuite d'études dans les enseignements
supérieurs.
Un lycée pour
le XXIe siècle (texte publié en mars 1999)
Ouverts à tous, les ateliers d'expression
artistique seront mis en place dans les trois voies
du Lycée afin de permettre aux lycéens
qui le souhaitent de pratiquer avec assiduité
des disciplibes artistiques. Les enseignants existants
sont maintenus. L'enseignement spécialisé
de la série littéraire est conforté
dans ses horaires et les options facultatives sont proposées
aux élèves partout où elles existents.
Ces ateliers d'expression artistique (musique, théâtre,
arts plastiques, danse, cinéma, audiovisuel)
sont placés sous le contrôle des enseignants
et peuvent faire appel à des intervenants extérieurs,
de compétence indiscutable, choisis par les enseignants
dans le cadre d'une collaboration entre les rectorats
et les Directions Régionales des Affaires Culturelles.
Outre les professeurs d'éducation musicale et
d'arts plastiques, d'autres enseignants peuvent intervenir
dans le cadre de l'expression artistique, notamment
pour le théâtre et l'audiovisuel ou dans
le cadre d'un enseignement thématique. Les professeurs
d'éducation physique et sportive peuvent, quant
à eux, intervenir pour l'éducation à
toutes les formes d'expression corporelle.
Le professeur coordonnateur a la responsabilité
de l'élaboration des projets et du suivi pédagogique.
L'expression artistique est évaluée au
baccalauréat.
Toutes ces innovations s'ajouteront donc aux enseignements
actuels c'est-à-dire aux enseignements d'approfondissement
de la série littéraire et aux actuelles
options arts des autres séries. Rappelons qu'actuellement,
seuls 3 % des élèves ont accès
à ces options ; le programme proposé vise
à permettre au moins 50 % des lycéens
de bénéficier d'enseignements artistiques.
Chorale
- Circulaire du 8/10/45. R.l.r. 802-1
La direction d'une chorale qu'elle qu'en soit
l'importance compte uniformément pour deux
heures, que cette charge vienne en complÈment ou
en supplément de service.
Il n'y a qu'une chorale par établissement,
toutefois, s'il s'agit d'un établissement
très important, l'ouverture d'une deuxième
chorale peut être sollicitée (note
de service du 29 décembre 1949).
- Note de service du 13/5/81 (B.O. numéro 21
du 28/5/81) : le cumul de deux chorales peut être
accordé s'il y a plus de 60 participants. Un
groupe instrumental peut être autorisé
s'il comporte au moins 18 participants. Chacune de
ces activités peut être décomptée
pour deux heures dans le service des professeurs d'éducation
musicale.
- B.O. numéro 42 du 27 novembre 1997
Texte adressé aux recteurs d'académie;
aux inspecteurs d'académie, directeur des services
départementaux de l'éducation musicale.
Une chorale dans chaque école. Compte tenu
de son apport éducatif et artistique, nous
souhaitons que le chant choral soit valorisé
et développé, afin de permettre au plus
grand nombre d'élèves de chanter. Le
chant collectif procure un épanouissement personnel
à l'élève et contribue à
former le futur citoyen par l'écoute et le
respect de l'autre, ce qui favorise l'ouverture culturelle
et la cohésion sociale au sein de l'établissement
scolaire. Nous vous invitons donc à sensibiliser
et à encourager tous les acteurs concernés,
à tous les niveaux de responsabilité
: enseignants, corps d'inspection..Vous voudrez bien
favoriser et promouvoir dès cette année
les divers rassemblements départementaux et
académiques du chant choral. Nous vous
remercions de l'attention que vous voudrez bien porter
à ce domaine auquel nous attachons une importance
particulière.
Claude ALLEGRE, ministre de l'éducation nationale,
de la recherche et de la technologie.
Ségolène ROYAL, ministre déléguée,
chargée de l'enseignement scolaire.
- B.O. numéro 31 du 30 juillet 1998
"...Seront encouragées toutes les initiatives
des collectivités territoriales et des équipes
pédagogiques des établissements qui
permettront aux élèves volontaires de
pratiquer collectivement les arts plastiques, la musique,
le théâtre, la danse, le cinéma.."
Claude ALLEGRE, ministre de l'éducation nationale,
de la recherche et de la technologie.
Catherine TRAUTMAN, ministre de la culture et de la
communication.
Ségolène ROYAL, ministre déléguée
de l'enseignement scolaire.
Ateliers de pratique
artistique
- En ce qui concerne la mise en place les ateliers
de pratique artistique dans les lycées, vous
pouvez consulter le B.O. numéro 27 du 8 juillet
1999 à la page 1284, ou le lire à l'adresse
suivante sur internet Note
de service sur les ateliers de pratique artistique.
- Loi 88-20 du 6/1/88 (J.O. du 7/1/88). Décret
88-709 du 6/5/88. Note de service 94-170 du 31/5/94
(B.O. numéro 23 du 9/6/94).
L'atelier de pratique artistique est ouvert aux élèves
volontaires des collèges à partir de
la classe de 4e, des dérogations pouvant être
accordées par le chef d'établissement
aux élèves de 5e.
La durée est fixée à à
2 heures hebdomadaires.
L'implantation des ateliers est définie
au sein d'un groupe de travail rectoral. Les rectorats
accordent des heures supplémentaires années
destinées à rémunérer
les enseignants impliqués.
Ce fonctionnement, fondé sur le recours
aux H.S.A., peut donc être utilisé
pour compléter un service.
- Activités artistiques. Développement
des ateliers de pratique artistique dans les collèges
et les lycées. BO n°29 du 25 juilltet
1991, p.1885-1887.
NOR : MENL9150189N RLR : 525-8 Note de service n°91-210
du 15 juillet 1991, texte adressé aux recteurs
d'académie.
Références : Loi n°88-20 relative
aux enseignements artistiques du 6 janvier 1988
(JO du 07/01/1988). Décret n°88-709
du 6 mai 1988 (JO du 10/05/1988). Notes de service
n°87-186 du 1er juillet 1987 (BO n°27
du 09/07/1987), n°88-194 du 3 août 1988
(BO n°28 du 01/09/1988), n° 89-115 du
18 mai 1989 (BO n°21 du 25/05/1989) et n°
90-101 du 7 mai 1990 (BO n°20 du 17 mai 1990).
Le développement quantitatif des ateliers
de pratique artistique - qui sont actuellement plus
de 2448 - confirme l'intérêt des établissements
pour cette formule innovante. Il convient, dans
cette phase d'extension de l'opération, de
souligner l'importance des aspects qualitatifs que
l'expérience a permis de dégager et
qui figurent dans les cahiers de charges spécifiques
à chaque domaine, notamment pour ce qui concerne
les modalités de partenariat.
Les ateliers concernent 11 domaines : l'architecture,
les arts appliqués, les arts du cirque, le
cinéma-audiovisuel, la danse, l'écriture,
la musique, le patrimoine, la photographie, le théâtre-expression
dramatique.
Dans cet ensemble de 11 domaines, les ateliers
du patrimoine occupent une place particulière
car ils sont les seuls à être conçus
comme pluridisciplinaires. En effet, envisagé
selon une acception très élargie,
le patrimoine constitue un objet d'étude
transversale autour duquel plusieurs disciplines
peuvent se retrouver dans un souci de complémentarité.
Les cahiers des charges concernant les ateliers
relatifs aux 11 domaines étudiés jusqu'ici
ont été précédemment
publiés.
I. Définition
La durée de l'atelier est fixée
à deux heures hebdomadaires en musique pour
des raisons pédagogiques propores à
la discipline et à trois heures dans tous
les autres domaines. Il est placé dans la
semaine de telle sorte qu'il soit facilement accessible
aux élèves qui s'engagent à
en suivre les activités durant toute l'année
scolaire.
L'atelier est ouvert, sans prérequis particulier,
aux élèves volontaires des collèges
et lycées professionnels à partir
de la classe de 4e. Des dérogations peuvent
être accordées par le chef d'établissement
aux élèves des collèges de
5e lorsque la nécessité s'en fait
sentir (notamment dans les établissements
aux effectufs réduits) ou même de 6e
(dans le cas particulier des ateliers d'écriture).
Dans les lycées d'enseignements général
et technique, l'atelier s'adresse aux élèves
volontaires de toutes classes.
L'atelier est le lieu d'une «pratique critique»
effective, approfondie, artistique, créative
et réflexive, prenant essentiellement appui
dans la majorité des domaines, sur l'art
contemporain (sauf, évidemment, dans le cas
de l'atelier de patrimoine). Il constitue un lieu
de rencontre essentiel entre le monde de l'éducation
et celui de la création, entre les enseignements
artistiques et l'action culturelle.
L'atelier s'intègre à l'environnement
culturel de l'établissement. Il favorise
le partenariat et l'ouverture sur l'extérieur.
Il constitue l'un des points forts de la politique
artistique et culturelle conçue dans le cadre
du projet d'établissement tel qu'il est défini
à l'article 18 de la loi d'orientation sur
l'éducation ainsi que les textes d'application.
II. Aspects pédagogiques
Complémentaire de l'enseignement artistique
obligatoire auquel il ne saurait se substituer,
l'atelier de pratique artistique est un lieu original
de formation qui se situe entre, d'une part, l'enseignement
artistique assuré dans les cours (d'arts
appliqués, d'arts plastiques et d'éducation
musicale) et les options, et, d'autre part, les
activités relevant du projet d'action éducative.
Du premier, il tient la continuité et l'inscription
tout au long de l'année à l'emploi
du temps, des econdes, l'autonomie dans l'élaboration
du projet. Il aide à la diversité
des diciplines artistiques.
L'atelier se construit autour d'un projet pédagogique.
Ce projet, dont la forme peut varier selon le domaine
considéré, relève beaucoup
plus de l'énoncé d'intention et de
l'axe de travail que d'une programmation arrêtée
dans tous ses aspects. Il définit une problématique
et se donne des finalités. Il prend aussi
en compte le fait que la recherche en arts ne se
déroule pas de façon linéaire,
qu'elle se remet en question constamment et qu'elle
se nourrit parfois de l'imprévu.
L'atelier est placé sous la responsabilité
pédagogique :
- de l'enseignant spécialisé losqu'il
s'agit des arts appliqués, des arts plastiques
et de la musique ;
- d'un enseignant motivé et compétent
dans les autres cas.
L'un comme l'autre peuvent constituer une équipe
pluridisciplinaire en s'assurant la collaboration
d'autres enseignants. Dès lors, le crédit
horaire global est partagé entre les membres
de l'équipe au prorata de l'horaire effectué
par chacun.
L'atelier est le lieu privilégié
du partenariat. Souhaitable mais non imposé
losqu'il s'agit des disciplines artistiques dotées
de personnels spécialisés (arts appliqués,
arts plastiques, éducation musicale), le
partenariat est indispensable dans tous les autres
cas. Des textes précisent les conditions
dans lesquelles peuvent intervenir les professionnels
qualifiés (cf décret du 6 mai 1988
cité en référence et arrêtés).
En tout état de cause, l'intervenant doit
être un partenaire à part entière,
complémentaire de l'enseignant, associé
dès le début du projet pédagogique.
Son intervention peut être continue ou ponctuelle.
Elle correspond à un volume horaire global
qui est notifié, selon les cas, au directeur
régional des Affaires culturelles (DRAC)
ou au délégué régional
de l'Architecture et à l'Environnement (DRAE)
assurant la réminération de l'intervenant.
L'atelier est reconduit d'une année sur
l'autre si les conditions initiales de fonctionnement,
jugées satisfaisantes lors de l'ouverture,
sont maintenues. Ses activités sont évaluées
chaque année par un groupe de travail et
de suivi, placé sous l'autorité du
recteur, qui détermine les critères
d'appréciation. Ce groupe comprend notamment
les inspecteurs pédagogiques régionaux
des disciplines concernées, associés
- s'il y a partenariat - aux représentants
du DRAC ou du DRAE.
L'atelier ne peut fonctionner convenablement que
s'il dispose de locaux adaptés et équipés
et de moyens spécifiques inscrits au budget
de l'établissement.
Les cahiers des charges afférents à
chaque domaine ont été publiés
:
- pour l'architecture, les arts appliqués,
les arts plastiques, le théâtre-expression
dramatique, le cinéma-qudiovisuel, la musique,
la photographie et la danse : note de service n°89-115
du 18 mai 1989 (BOEN n°21 du 25 mai 1989).
- pour les arts du cirque, l'écirutre et
le patrimoine : note de seervice n°90-101 du
7 mai 1990 (BOEN n°20 du 17 mai 1990).
III. Procédures
a) Le traitement des demandes d'ouverture
L'ouverture d'ateliers résulte de la volonté
exprimée par les lycées et collèges
d'inclure la préoccupation artistique et
culturelle dans leur projet d'établissement.
Elle relève également des aspects
artistiques de la politique d'action culturelle
menée par l'académie. Le nombre, le
choix et l'implantation des ateliers sont définis
au sein du groupe de travail et de suivi placé
sous l'autorité du recteur. Animé
par le responsable académique de l'Action
culturelle, ce groupe réunit les responsables
pédagogiques (inspecteurs d'académie,
inspecteurs pédagogiques régionaux,
notamment des disciplines artistiques), les représentants
des départements ministériels concernés
(DRAC et DRAE) ainsi que les représentants
des collectivités territoriales.
Prenant en compte pour chaque demande le strict
respect du cahier des charges, l'intérêt
pédagogique du projet, la répartition
des ateliers dans l'académie, l'enveloppe
globale des moyens disponibles, le groupe émet
un avis et le transmet au recteur.
Le recteur prend sa décision et la communique
aux chefs d'établissement ayant formulé
la demande d'ouverture.
b) Moyens
La direction des Lycées et Collèges
accorde des heures supplémentaires/année
destinées à rémunérer
les enseignants impliqués. Les intervenants
sont pris en charge, selon le cas, par la DRAC ou
par la DRAE. Le premier budget d'équipement
et le budget de fonctionnement sont à la
charge des collectiviés territoriales.
Pour l'année scolaire 1991/1992, les moyens
mis à votre disposition pour le reconduction
et la création de nouveaux ateliers ont été
notifiés à chaque académie
en mai 1991.
c) Remontées d'information
Les renseignements relatifs aux ateliers existant
en 1991-1992 (liste, nombre d'heures utilisées,
etc.) seront adressés, sous la responsabilité
des recteurs, pour le 26 octobre 1991, à
la direction des Lycées et Collèges
(DLC 17). A cet effet, des tableaux sont joints
à la lettre de notification des moyens en
heures qui vous sont attribués pour l'année
scolaire 1991-1992.
Pour le ministre et par délégation
: Le directeur des Lycées et Collèges,
A. Legrand.
Accompagnement des
programmes en SEGPA
- Dans le collection Collège, le CNDP publie
un accompagnement des programmes d'éducation
musicale pour la SEGPA (section d'enseignement général
et professionnel adapté). Livret 2, réf
: 775 03459, prix 50 francs.
Voici un résumé des rubriques présentes
dans ces pages :
- Les nouveaux programmes du colège s'appliquent
également aux élèves des Segpa
et EREA en conservant certaines priorités.
- On veillera à ce que les activités
proposées partent des centres d'intérêt
des élèves et les amènent rapidement
à un résultat tangible, sans pour
autant édulcorer les contenus ou limiter
a priori les exigences.
- Il conviendra, chaque fois que cela sera possible
de confier, dans la salle spécialisée
du collège, cet enseignement à un
professeur d'éducation musicale.
- Les activités abordées seront :
la voix, rythme et percussions, interprétation
instrumentale, activités de création,
écoute, aspects interdisciplinaires.
- La voix : exercices préparatoires de relaxation,
puis mise en voix par des jeux vocaux variés
du point de vue du phrasé, enfin abord du chant
(caractère, pulsation, enregistrement).
- Rythme et percussions : corporelles, instruments,
acquisition des notions de pulsation et de tempo (à
partir d'une phrase inventée), puis variations
de ces notions. Acquisition de la notion de structure
rythmique (cartons avec les cellules, les silences,
alternance rythme et pulsation) et de mots rythmiques,
des temps forts.
- Interprétation instrumentale : jeu de mots
rythmiques sur les percussions à clavier, ostinato,
création de structure couplet-refrain.
- Activités de création : construction
d'objets sonores ou fabrications d'instruments, principes
acoustiques, classification, modes de jeu.
- Ecoute : abord des composantes et du déroulement
du discours musical autour de six oeuvres de référence.
Prise de parole et énoncé d'un commentaire
par les élèves. Exercices de re-création.
Associations écoute et mouvement, écoute
et image, écoute et graphisme. Evaluations
personnelles sous forme de grille QCM.
- Aspects interdisciplinaires : ils
visent à établir des liens avec les
autres disciplines.
Thèmes proposés : Musique et corps,
Musique et arts plastiques, Musiques et langues (musique
des langues, expression musicale -expression verbale),
Musique et sciences, musique et technologie, Musique,
histoire et patrimoine, Musique et géographie.
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: LOGICIELS
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